NVIDIA Shield Android TV : Maxwell sous Android

Le Envol
11 mai 2016
4 min de lecture

I/Présentation

Maxwell , nom de l'architecture des GPU de NVIDIA, lancé en 2013-2014. Si le nom de Maxwell ne vous dit rien, NVIDIA GTX 980 Ti, Titan X ou autre GTX 960 M est déjà plus connu. Sauf si vous êtes passionné de Android ou de la marque au caméléon, vous ne connaissez peut-être pas ce produit. La NVIDIA Shield Android TV est un produit ce situant entre nos smartphones et nos consoles Next-gens. Commençons déjà par décrire son look.

On a à faire à un appareil léger (654g) , avec un look sobre et futuriste. Les bandes vertes s'allume lorsque l'appareil est en marche, rajoutant un clin d'œil aux couleurs de la marque.

L'appareil s'allume via un bouton tactile, qui est le logo de NVIDIA. Le matériau choisi est le plastique mais celui-ci semble solide et ne prend pas trop les traces de doigts, heureusement vu la présence du bouton tactile. Ici, on parle pas de mode, mais plutôt de jeux, passons donc à la partie logiciel.

II/Android TV et surcouche NVIDIA Shield

Niveau logiciel , on est face à une interface Android TV 6.0 basique , avec les ajouts des services d'Nvidia qui sont NVIDIA Gamestream (streamer un jeu de son PC sur la NVIDIA Shield), Jeux Android (catégorie regroupent les exclu Shield + jeux optimiser pour la Shield Android TV) et NVIDIA GeForce Now (ancienne NVIDIA Grid), le service de cloud gaming. L'interface est d'une fluidité exceptionnelle , les lags et autres moments qui font rager un gamer n'existe pas. On a accès au play store en version bridée pour Android TV.

L'accès limité au play store, l'absence de navigateur rendra la vie difficile à beaucoup. Heureusement, grâce à son port micro-USB, on peut forcer l'installation d'apk (package des applications Android , comme les jar) via ADB, mais cette astuce sera le sujet du prochain article. À par cela, NVIDIA fourni par défaut une mannete de jeux pour naviguer (le Shield controler) , la navigation avec est très pratique. Dommage que la télécommande de TV coûte 50€. Vendu au début sous Android TV 5.1, la mise à jour vers Android 6.0 a ajouter la comptabilité avec Vulcan, API graphique multiplateforme, qui équivaut à DirectX 12 pour les joueurs Windows.

Un design sobre, un logiciel basique, rien d'exceptionnel . Mais ces performances en font un appareil largement meilleur que les autres.

III/Tegra X1, un cerveau digne d'une Next-gen

Tegra X1, sous ce nom assez atypique se cache l'arme atomique de la Shield Android TV. Épauler par 3Go RAM LPDDR4 3200, c'est lui qui permet ses performances exceptionnelles.

Présenté lors du CES 2015, ce Soc est armé de 2 groupes de core pour le CPU : 4 Cortex A-53 économe en énergie et 4 puissant Cortex A-57 à 2GHz. Si tout s'arrêtait là, on aurait le Soc typique d'un smartphone de 2015. Sauf que le X1 à une autre arme redoutable : il a pour iGPU 256 cœurs Cuda d'architecture Maxwell, cadencé à 1000MHz.

Son redoutable iGPU écrase toute concurrence sous Android, avec une puissance de calcul de 512GFlops en FP32 et 1TFlops en FP16. Cela permet à NVIDIA de rendre sa machine compatible UHD 4K 60fps.

Niveau audiovisuel, la machine lit tout les formats sans broncher, installer Kodi sur cette machine et tout fan de média center ce retrouve au paradis. Elle lit vraiment tout, de la qualité la plus naze à la 4K en H265/VP9 : cela la rend compatible Netflix 4K et YouTube 4K, une première dans le monde Android.

Pour l'audiovisuel, ses nombreux ports USB sont un vrai bonheur. 2 ports USB 3.0, port Micro-SD, compatible Wi-Fi 802.11 ac et port Ethernet.

Il est temps d'en finir avec le best of the best , à savoir la partie gaming.

IV/De pong à War Thunder, il en a pour tout les goûts

Commençons par les jeux Android en commun avec les autres appareils. La Shield fait tout tourner en ultra 60fps, même Real Racing 3.

Sous Real Racing 3, les 4 cœurs Cortex A-57 garantissent les performance tout le temps sauf par moment. Avant de continuer, je précise que la machine utilise soit le groupe des cœurs A-57 soit ceux des A-53, jamais les deux en même temps.

Ensuite nous avons les exclus Shield, qui tourne à 60fps comme DOOM 3.

Seul War Thunder à du mal, il est dur de maintenir les 30fps constant. Du côté du streaming de jeux depuis son PC, tout fonctionne bien dû moment que le réseau local et la machine suivent. Jouer à GTA V en 1080p 60fps ultra avec mod photoréaliste dans son canapé, c'est pas le pied ?

Enfin, on attaque le cloud gaming. Pour 9,99€/mois, vous avez accès à une bonne 60ène de jeux, qui tourne sur des serveurs NVIDIA. C'est surtout des jeux qui ont quelques années au compteur comme Dirt 3 mais il y a des titres récent comme Lego : La grande aventure ou encore The Witcher 3.

Faut une très bonne connexion (VDSL2 voir Fibre) mais la qualité est au rendez-vous et ne sesse de s'améliorer.

Un bonus sur cette machine , est que grâce à la puissance du Tegra X1, la Shield peut servir de console retro-gaming , puisque elle aval tout les consoles ancienne, jusqu'à la GameCube en 1080p 60fps, même la PS2 (émulateur très récent) et la Wii dans des conditions relativement bonne (encore en développement), tout ça en natif!

V/Conclusion et prix

Compter 199€ pour la version 16Go mémoire flash, 299€ pour la version 500Go HDD. 30€ pour le socle pour tenir la machine à la verticale , 50€ pour la télécommande. Ma conclusion est que cette machine est la perfection pour les rétro-gamer qui veulent un appareil tout en un moins onéreux et plus joli qu'un PC. Une puissance de ouf, un logiciel fluide, il est difficile de faire mieux sauf en rendent le logiciel plus accessible au user lambda , car sans la bidouille , les performance gaming sont bridés.

Notes (influencent casiment pas sur la note globale)

Puissance 22/20

Logiciels 15/20

Gaming 15/20

Look 20/20

Nnote globale pour gamer lambda : 14/20

Note globale pour gamer bidouilleur : 21/20

Sources : NVIDIA et Frandroid